Critique : Solomon Kane

J’en avais déjà parlé dans ces colonnes (cf. cet article), Solomon Kane est sorti au cinéma juste avant Noël et je m’étais dit que j’irais le voir. Eh bien c’est chose faite et je dois dire que j’ai été un poil déçu, dans le sens où Solomon Kane est un film d’action sympa mais il aurait pu être mieux ! Certains passages auraient pu gagner en intensité et d’autres en profondeur pour un résultat plus intéressant. Mais voyons tout ceci plus en détails.

À la fin du 16e siècle, après plusieurs années de guerre et de massacre, un capitaine de l’armée britannique dénommé Solomon Kane finit par prendre une ville du Moyen Orient. Mais alors qu’il accède enfin à la salle du trône, prêt à terrasser le souverain local, le Faucheur du Diable vient réclamer l’âme de Kane. Celui-ci réussit à s’échapper et décide de renoncer à sa vie de violence. Après une année passée dans un monastère à chercher la rédemption, Solomon se voit forcé de partir et, malgré son lourd passé, choisit de rentrer chez lui. En route, il fait la connaissance de la famille Crowthorn, qui part pour l’Amérique. Mais le mal rattrape bientôt l’ancien capitaine. Des hordes d’humains transformés en démons au service d’un sorcier ayant pactisé avec le diable envahissent le royaume, brûlant les villages et massacrant tous ceux qui s’opposent à eux. La famille Crowthorn est assassinée et seule Meredith, la jeune fille, est épargnée et capturée. Solomon Kane est alors forcé de renoncer à son vœu de paix et doit reprendre les armes pour sauver l’enfant.

Par certains points, Solomon Kane ressemble à Van Hellsing (autant le personnage que le film d’ailleurs). Si vous avez aimé celui-ci, c’est le même genre mais avec l’humour en moins. En effet, on ne peut pas dire que Solomon soit un comique. Le film est assez sombre, autant dans les évènements que dans l’univers. Les décors sont assez chargés et travaillés pour donner un ensemble un peu gothique, teinté d’occulte. Les crânes pendent à foison, on y parle de démons et de sorcières brûlées vives. C’est une époque ou les païens sont chassés et exterminés sans pitié.

D’ailleurs le personnage de Solomon Kane (interprété par James Purefoy) est assez bien réussi. C’est un des atouts de ce film. Les scènes d’action sont aussi intéressantes mais en fin de compte, il n’y en a pas énormément. L’un des défauts du film, c’est son irrégularité dans le rythme. Comme je le disais en introduction, certains passages aurait pu gagner en intensité ou en profondeur, notamment lors des phases de discussion dans la seconde moitié du film. D’autre part, la scène finale du film aurait pu être meilleure. Kane doit affronter un ennemi de taille ainsi que le sorcier, à l’origine de tout. Et pourtant, ça se termine trop vite, sans réel spectacle… C’est dommage.

Quoi qu’il en soit, j’ai tout de même passé un bon moment et même si Solomon Kane n’est pas le film de l’année, il s’en sort pas trop mal. On notera également une bande-son de qualité qui vient animer les scènes du film.

Points forts :

• Le personnage principal
• L’univers
• Les scènes de combat dans l’ensemble

Points faibles :

• Certaines scènes un peu bâclées.
• Le tout dernier combat un peu trop rapide.
• Un rythme inégal

note finale : 6.5/10

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