Critique : Là-haut (Disney – Pixar)

Je rentre tout juste du cinéma où je suis allé voir Là-haut, le dernier né du studio Disney Pixar.  Cette séance a été l’occasion pour moi de tester les films en 3D ! Si je peux vous donner un conseil, foncez le voir ! Là-haut est magnifique ! C’est un excellent film d’animation, bien réalisé, avec des personnages attachants, de l’humour et des émotions (tout commence par une histoire triste, mais j’y reviendrai), de l’action et de la bravoure ! Bref, un concentré de bonnes idées qui vous fera passer un excellent moment, le temps d’une séance de cinéma…

[Attention] : Cet article révèle des éléments clé de l’histoire. Si vous ne l’avez pas encore vu et que vous voulez conserver le suspens intact, sautez le troisième paragraphe. [/Attention]

Carl Fredricksen est un vieux monsieur de 78 ans qui a rêvé toute sa vie de partir à l’aventure en Amérique du Sud. Il partageait cette passion avec sa femme Elly. Mais les aléas de la vie en avaient décidé autrement et le temps passa et passa… Jusqu’au jour où Elly décéda, laissant Carl seul avec ses regrets. Mais, lorsqu’un promoteur immobilier sans scrupule trouve le moyen de faire expulser Carl de sa maison, celui-ci prend son destin en main. Il gonfle des centaines de balon et les attache à sa maison. La maison s’envole et le rêve de Carl va enfin pouvoir devenir une réalité. Mais un autre passager s’est embarqué malgré lui dans l’aventure. Il s’agit de Russell, un scout qui doit absolument aider une personne âgée pour compléter sa collection de badges.

Devant la situation, Carl accepte de le garder avec lui et les deux compères s’envolent pour l’Amérique du Sud et les chutes du Paradis. Après quelques mésaventures, ils arrivent enfin à destination et tombent sur un oiseau rare qui s’attache immédiatement à Russell. Ce nouveau poids pour Carl est aussi activement recherché par Charles Muntz, héro de l’enfance de Carl et explorateur raté…

[spoils]Là-haut propose une aventure hors du commun, menée tambour battant par deux personnages que tout oppose et qui seront rejoints plus tard par deux animaux encore plus étranges ! Tous ces protagonistes sont touchants et attachants. On ressent de la peine pour le pauvre Carl, qui a perdu sa femme et qui a vu leur rêve commun s’évanouir petit à petit, puis disparaître subitement et dans la douleur. On éprouve de l’empathie pour le jeune Russel, plein d’illusions, et qui trouve en Carl le père qu’il aimerait voir plus souvent (le sien est toujours en déplacement). Et bien que Charles tienne ici le rôle du méchant, on ne peut que compatir à son malheur. Lui qui a voyagé à travers des contrées inexplorées et à qui la gloire souriait s’est vu déchoir de son rang par des scientifiques incrédules. Depuis, il a vécu toute son existence en Amérique latine dans l’espoir de ramener un dinosaure vivant et prouver au monde entier qu’il avait raison !![/spoils]

Dans Là-haut, les sentiments sont très bien rendus. Le doublage français de Carl est excellent (il s’agit de Charles Aznavour) et les musiques accompagnant les scènes sont très bien choisies. J’avoue que j’ai eu plusieurs fois la gorge serrée, ce qui n’arrive pas souvent… Le film dure 1h30 et j’ai passé un excellent moment. Ni trop court, ni trop long. Ah, j’oubliais ! Avant le film, on a eu droit a un petit film d’animation de 5 minutes mettant en scène des cigognes apportant dans les maisons et les nids les bébés (humains et animaux) à qui les nuages donnent vie. Alors que tous animent des enfants sages, des oisillons et des poussins, l’un d’entre eux, isolé dans son coin, donne naissance à des bébés crocodiles, requins, anguilles, hérissons… Et la pauvre cigogne chargée de les transporter en voit de toutes les couleurs ! Ce petit film est très amusant. Mais je ne sais pas s’il est diffusé dans toutes les salles.

Passons maintenant à la partie technique de la critique : mon opinion sur la 3D…

Après avoir lu quelques commentaires sur internet, j’avais un peu d’appréhension. Certains se plaignaient d’être sorti de la salle avec un petit mal de tête tandis que d’autres expliquaient qu’ils n’avaient pa pu percevoir la 3D (apparemment, certaines personnes ne peuvent tout simplement pas la percevoir :/ ).

Heureusement pour moi, rien de tout ça n’est arrivé. J’ai bien profité du film et les effets 3D ont été vraiment agréables. J’ai quand même eu parfois l’impression que la 3D n’avait pas beaucoup été exploitée dans Là-haut et qu’au final, les scènes dans lesquelles des éléments sortaient de l’écran n’étaient pas très nombreuses. En fait il faudrait que je vois le film en version standard pour pouvoir faire la comparaison et me rendre compte de l’apport réel de la 3D.

D’autre part, les lunettes qui nous ont été fournies à l’entrée étaient assez grosses, donc lourdes à porter (surtout pour moi qui ne porte pas de lunettes et presque jamais de lunettes de soleil et qui donc n’ai pas l’habitude) et elles étaient un peu opaques. Du coup, l’image était un peu plus sombre et j’ai passé pas mal de temps à jongler avec les lunettes et mes yeux pour comparer la différence de couleur. Sans les lunettes, c’était beaucoup plus lumineux et plus agréable. Alors, peut-être que les lunettes diffèrent selon les salles de cinéma, mais celles-ci ne sont pas vraiment au point.

Si vous avez déjà tenté le cinéma en 3D, je serais ravi que vous me disiez si vos lunettes étaient pareil ou bien si vous n’avez pas eu ces problèmes. Les miennes étaient donc assez grosses, noires et rouges.

Voilà donc pour Là-haut, dernier film d’animation sorti des ordinateurs de Disney Pixar. Je le redis, je vous conseille vraiment d’aller le voir, en 3D ou pas. C’est vraiment un très bon film. Si je devais lui mettre une note, je lui donnerais 9,5/10 (parce que la perfection n’existe quasiment pas)

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